39 ans … Dans un an, 40 (et dans 11, 50 … et dans 21 … 60, merci aux deux du fond qui suivent).
39 ans disais-je donc. Une année charnière, une année avant
la fin et cette année maudite qui sonne le glas de toute espérance, la fin de
la jeunesse, le début de la décrépitude … je n’aie jamais compris cette fascination
des gens pour leur anniversaire. Oui, il est sympa d’être entouré par les gens que l’on aime ou qui nous sont proches. Oui, cela peut donner à l’occasion d’une
fête. Mais cela reste un jour comme un autre, un jour où nos cellules ont
vieillis d’une journée et pas d’un an. Et pour revenir au sujet de départ, certainement
pas, par magie, une nuit ou nos cellules sont tombées hors du bateau de la vie
et vont commencer à essayer de survivre avant la fin qui ne peut-être que
proche.
Alors il parait aussi que cette période, pour nous les hommes
(si j’en fais partie, non mais), c’est celle où le démon de midi, la folie d’une
jeunesse perdue s’empare de nous. Je dirais bien que je ne crois pas mais je vous laisse seul juge lorsque
vous serez arrivé à la fin de l’histoire de cette année (et surtout
quand je l’aurais fini, si jamais cela arrive).
Mes 39 ans ont commencé par la fin d’une histoire et j’ai
donc voulu faire de cette année, une année spéciale, une année mémorable. J’avais
lu sur un autre blog que l’on pouvait faire une liste des 40 choses que l’on
voulait accomplir avant d’arriver à l’âge fatidique. L’idée m’a beaucoup plus
mais soyons honnête, rien que de trouver 40 choses à faire, que je veux
réellement faire et que je n’ai jamais fait, je sentais déjà mon énergie se
vider et partir aux oubliettes. J’ai donc simplement décidé de tenir un
calendrier avec un ou des objectifs à atteindre chaque mois. Avec l’idée de
réaliser quelque chose qui me tenait à cœur, avoir des mois simplement d’amusement,
de mois avec un voyage ou une exploration en vue, refaire des choses que je n’avais
plus faites depuis longtemps.
Je suis arrivé à remplir mon calendrier à l’avance jusqu’en mars
(avec des surprises qui ont tout chamboulé) et après c’est la vie qui souvent
plus décidé que je ne l’avais prévu.
Par contre, j’hésite encore sur le style d’écriture :
J’ai dans les possibilités la version le « journal de Bridget Jones »
avec les gains et pertes de chaque mois en introduction en hommage à Une
(qui ne peut être citée) et qui a illuminé une partie de cette année.
Je le verrais bien aussi dans le style de Nicolas Bedos
(même si je n’aie pas sa plume) avec
comme phrase de conclusion (Voilà l’année compliquée que j’ai eu, alors je peux
vous dire que je me moque de la vôtre).
Mais bon, si je pouvais déjà commencer par simplement écrire
plus que cette introduction cela ne serait déjà pas si mal !
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